Journées d'étude "Pensées critiques du numérique"

Programme

  • 3 décembre 2019 : "Utopies, résistances, ()

Organisation

Des idées pour faire des affiches :

Chercheurs Triangle

Extérieurs pressentis

  • Andrew Feenberg (voir son intervention à l’Atelier Internet Lyonnais en avril 2018), notes de lecture par Fabien Granjon sur « (Re)penser la technique. Vers une technologie démocratique », histoire de la déqualification du travail (pas que la vente du produit du travailleur, mais la transformation de sa façon de travailler pour le rendre plus profitable pour l'entreprise). Spécialiste de la philosophie critique, de l’école de Francfort et de la « question technique »
ce n’est pas en nous détournant de la technique pour nous intéresser au sens que nous obtiendrons des changements réels, c’est lorsque nous comprendrons la nature subordonnée de la position à laquelle nous sommes assignés dans les systèmes techniques et que nous commencerons à intervenir au niveau de leur conception en faveur d’une vie qui ait un sens et d’un environnement qui soit habitable » (pp. 17-19).

Sa philosophie axiologique s’appuie en positif sur les travaux d’auteurs fort divers (Herbert Marcuse, Jürgen Habermas), faisant au passage la part belle à nombre de penseurs français : Michel Foulcault, Michel de Certeau, Jean Baudrillard et surtout, Michel Callon et Bruno Latour. D’une manière générale, l’empreinte des travaux du Centre de sociologie de l’innovation (CSI) est particulièrement visible et forte. On ne peut notamment s’empêcher de faire le rapprochement entre les développements du philosophe américain et les thèses sur la « démocratie technique » présentées par Michel Callon, Pierre Lascoumes et Yannick Barthes dans leur opus "Agir dans un monde incertain" (Paris, Éd. du Seuil, 2001). Contre la vision technocratique et la rationalité instrumentale, Andrew Feenberg propose une théorie critique et historique de l’essence de la technique qui s’efforce d’articuler les apports des sciences sociales et ceux de la philosophie.
  • Elise Tancoigne, post-doctorante à l'Université de Genève, son site
Thèmes : 
** Histoire et Sociologie des Sciences, Humanités Numériques, ex: la gouvernance de la recherche et de l'innovation (publication en 2014) 

Outils : 
** Analyse de réseaux : Gephi, Sci, HistCite, CorTexT manager, VOSviewer
** Analyse de données : R, Access, Atlas.ti, NVivo
Vous connaissiez ce site : https://politoscope.org/analyses/ ? Je suis allée voir la réponse des auteurs par rapport aux
« Questions fréquentes, incompréhensions et présentations biaisées de nos résultats sur le web et dans la presse (https://politoscope.org/2018/09/pone2018/#toggle-id-6-closed), suite à la diffusion de leur article dans PLoS ONE (https://doi.org/10.1371/journal.pone.0201879, Gaumont, N., Panahi, M., Chavalarias, D., 2018. Reconstruction of the socio-semantic dynamics of political activist Twitter networks—Method and application to the 2017 French presidential election). 

Les réponses aux questions fréquentes ont pour but de préciser certaines assertions. La plupart des commentaires sur cet article se sont concentrés sur l’un des cas d’étude portant sur la diffusion des fausses informations.

Question : Le phénomène des "fakes news" risque-t-il de nuire aux prochaines élections ? Comment contre-attaquer?
Réponse : ….
Enfin, notre système vote au scrutin majoritaire à deux tours est réputé pour sa vulnérabilité envers les manipulations et son instabilité lorsque, en présence de plusieurs candidats, l’opinion est fragmentée et polarisée (problème du vote utile, paradoxe d’Arrow, etc.). Pourtant, des modes de scrutin plus robustes existent, comme par exemple le jugement majoritaire. Changer le mode de scrutin serait ainsi le moyen le plus efficace et le plus rapide d’atténuer le phénomène des fake news et de la désinformation en ligne.
  • Pierre Mounier (invité à DigitHum en décembre 2019, par rapport à son nouvel ouvrage "Les humanités numériques : une histoire critique".