Vita Terenti
Publius Terentius Afer Carthagine natus seruiuit Romae Terentio Lucano senatori, a quo ob ingenium et formam non institutus modo liberaliter, sed et mature manu missus est. quidam captum esse existimant: quod fieri nullo modo potuisse Fenestella docet, cum inter finem secundi Punici belli et initium tertii <et> natus sit et mortuus: nec, si a Numidis uel Gaetulis captus sit, ad ducem Romanum peruenire potuisse nullo commercio inter Italos1 et Afros nisi post deletam Carthaginem coepto.
Publius Terentius Afer (Térence), natif de Carthage, fut esclave à Rome auprès de Terentius Lucanus, sénateur, par qui, en raison de son intelligence et de sa beauté, il fut non seulement éduqué comme un fils de famille mais aussi bientôt affranchi. Certains estiment qu᾽il avait été fait prisonnier : mais il n᾽a absolument pas pu en être ainsi, d᾽après les renseignements donnés par Fenestella6, dans la mesure où c᾽est entre la fin de la seconde et le début de la troisième guerre punique qu᾽il est à la fois né et mort7 ; d᾽autre part, si c᾽était par des Numides ou des Gétules qu᾽il avait été fait prisonnier, il n᾽aurait pas pu tomber entre les mains d᾽un général romain, dans la mesure où les relations commerciales entre l᾽Italie et l᾽Afrique n᾽ont débuté qu᾽après la destruction de Carthage8.
Hic cum multis nobilibus familiariter uixit, sed maxime cum Scipione Africano et C. Laelio, quibus etiam corporis gratia conciliatus existimatur: quod et ipsum Fenestella arguit contendens utroque maiorem natu fuisse, quamuis et Nepos aequales omnes fuisse tradat et Porcius suspicionem de consuetudine per haec faciat:
« dum lasciuiam nobilium et laudes fucosas petit,
dum Africani uocem diuinam inhiat auidis auribus,
dum ad Philum se cenitare et Laelium pulchrum putat,
dum [se amari ab his credit] in Albanum crebro rapitur ob florem aetatis suae,
suis postlatis rebus ad summam inopiam redactus est.
itaque ex conspectu omnium <ubi> abit Graeciae in terram ultimam,
mortuust Stymphali, Arcadiae <in> oppido. nil P<ublio>
Scipio <tum> profuit, nil Laelius, nil Furius,
tres per id tempus qui agitabant nobiles facillime:
eorum ille opera ne domum quidem habuit conducticiam,
saltem ut esset quo referret obitum domini seruulus ».
Il a vécu dans l᾽intimité de nombreux hommes considérables, au premier rang desquels Scipion l᾽Africain9 et C. Laelius10, qu᾽il s᾽est conciliés aussi par sa beauté physique, à ce qu᾽on croit ; mais cela aussi, Fenestella le conteste en affirmant qu᾽il était plus âgé qu᾽eux deux, bien que Cornélius Népos11 rapporte qu᾽ils étaient tous trois de même âge12 et que Porcius13 émette des doutes sur leur familiarité, au vu de ces vers :
« tout en cherchant à gagner les faveurs d᾽hommes connus et des éloges factices,
tout en buvant les paroles divines de l᾽Africain de ses oreilles avides,
tout en imaginant se faire inviter chez Furius Philus14 et chez le beau Laelius,
tout en se faisant fréquemment enlever jusqu᾽à la villa d᾽Albe grâce à sa jeunesse en fleur,
une fois ses affaires reléguées au second plan il se trouva réduit à une extrême pauvreté.
Alors, après s᾽être exilé loin du regard des gens jusqu᾽au fin fond de la Grèce,
il mourut à Stymphale, bourg d᾽Arcadie. Il ne servit à rien à Publius
de connaître Scipion, ni Laelius, ni Furius,
les trois qui, en ce temps, faisaient le plus facilement la pluie et le beau temps dans l᾽aristocratie :
leur aide ne lui valut même pas une maison de location
pour qu᾽il y eût au moins un endroit où apporter la nouvelle de la mort du maître pour un petit esclave ».
Scripsit comoedias sex, ex quibus primam Andriam cum aedilibus daret, iussus ante Caecilio recitare ad cenantem cum uenisset, dicitur initium quidem fabulae, quod erat contemptiore uestitu, subsellio iuxta lectulum residens legisse, post paucos uero uersus inuitatus ut accumberet cenasse una, dein cetera percucurrisse non sine magna Caecilii admiratione. et hanc autem et quinque reliquas aequaliter populo probauit, quamuis Volcatius <in> dinumeratione omnium ita scribat: « sumetur Hecyra sexta, exilis fabula ». Eunuchus quidem bis die acta est meruitque pretium, quantum nulla antea cuiusquam comoedia, id est octo milia nummorum. propterea summa quoque titulo ascribitur. <* * * * *>2 nam Adelphorum principium Varro etiam praefert principio Menandri.
Il a écrit six comédies. La première de la liste est L᾽Andrienne. Alors qu᾽il la donnait aux édiles15, il fut invité à en faire la lecture à Cécilius16 ; il arriva pendant qu᾽il dînait et, dit-on, le début de la comédie, étant donné l᾽aspect crasseux de sa tenue, c᾽est sur un tabouret à côté du lit de table de Cécilius qu᾽il en fit lecture, assis ; mais après quelques vers, il fut invité à s᾽accouder sur le même lit et à dîner en même temps que lui, puis il poursuivit jusqu᾽à la fin non sans de grandes marques d᾽admiration de la part de Cécilius. Cette pièce et les cinq autres reçurent de la part du public d᾽égales marques d᾽approbation, même si Volcacius17, au moment de faire la liste des pièces, écrit ceci : « on soustraira L᾽Hécyre, la sixième, pièce indigente ». L᾽Eunuque fut même joué deux fois dans la même journée et gagna un prix qu᾽aucune pièce d᾽aucun auteur ne gagna jamais, à savoir 8 000 sesterces. C᾽est pourquoi la somme est indiquée sous le titre18 <* * * * *>. De fait, le début des Adelphes, aux dires de Varron19, est meilleur que celui de Ménandre20.
Non obscura fama est adiutum Terentium in scriptis a Laelio et Scipione, eamque ipse auxit numquam nisi leuiter refutare conatus, ut in prologo Adelphorum:
« nam quod isti dicunt maliuoli, homines nobiles
hunc adiutare adsidueque una scribere:
quod illi maledictum uehemens esse existimant,
eam laudem hic ducit maximam, quom illis placet,
qui uobis uniuersis et populo placent,
quorum opera in bello, in otio, in negotio
suo quisque tempore usus est sine superbia ».
uidetur autem leuius <se> defendisse, quia sciebat et Laelio et Scipioni non ingratam esse hanc opinionem, quae tum magis et usque ad posteriora tempora ualuit. C. Memmius in oratione pro se ait « P. Africanus, qui a Terentio personam mutuatus, quae domi luserat ipse, nomine illius in scaenam detulit ». Nepos auctore certo comperisse se ait C. Laelium quondam in Puteolano kalendis Martiis admonitum ab uxore, temperius ut discumberet, petisse ab ea ne interpellaretur seroque tandem ingressum triclinium dixisse non saepe in scribendo magis sibi successisse, deinde rogatum ut scripta illa proferret, pronuntiasse uersus, qui sunt in Heautontimorumeno:
« satis pol proterue me Syri promissa huc induxerunt »
. Santra Terentium exisitimat, si modo in scribendo adiutoribus indiguerit, non tam Scipione et Laelio uti potuisse, qui tunc adulescentuli fuerint, quam C. Sulpicio Gallo, homine docto et quo consule Megalensibus ludis initium fabularum dandarum fecerit, uel Q. Fabio Labeone et M. Popillio, consulari utroque ac poeta. ideo ipsum non iuuenes designare, qui se adiuuare dicantur, sed uiros quorum operam et in bello et in otio et in negotio populus sit expertus.
Une rumeur fameuse rapporte que Térence reçut l᾽aide, pour composer, de Laelius et de Scipion et lui-même l᾽a amplifiée en n᾽essayant jamais, sauf du bout des lèvres, de la réfuter, comme dans le Prologue des Adelphes :
« Quant aux propos de ces méchants qui prétendent que d᾽illustres personnages
l᾽aident et passent leur temps à écrire avec lui,
ce que ces gens-là estiment être une insulte violente,
il juge, lui, que c᾽est le plus grand des éloges, puisqu᾽il plaît à ceux
qui plaisent à vous tous et au peuple,
de l᾽assistance desquels dans la guerre, dans les loisirs, dans les affaires,
chacun en son temps a usé sans orgueil ».
S᾽il paraît s᾽être défendu plutôt mollement, c᾽est parce qu᾽il savait que Laelius et Scipion ne trouvaient pas désagréable cette idée, qui, du coup, a prévalu jusqu᾽aux générations postérieures. Memmius21, dans son plaidoyer pour lui-même, dit : « Scipion l᾽Africain emprunta son identité à Térence22 et, après les avoir jouées lui-même chez lui, produisit des pièces de théâtre sur la scène sous le nom de Térence ». Cornélius Népos, s᾽appuyant sur une autorité incontestable, affirme avoir lu cette anecdote sur Laelius : un jour qu᾽il était dans son domaine de Pouzzoles, un 1er mars, il fut invité par sa femme à passer à table un peu trop tôt ; il lui demanda de ne pas être dérangé et finit par regagner tard la salle à manger en disant qu᾽il n᾽avait pas souvent été aussi inspiré quand il écrivait ; alors on lui demanda de montrer ce qu᾽il avait écrit, et il récita ces vers, qui se trouvent dans L᾽Héautontimorouménos : « nom d᾽un chien, c᾽est plutôt imprudemment que les promesses de Syrus m᾽ont conduite ici23 ». Santra24 est d᾽avis que Térence, si toutefois il a vraiment eu besoin d᾽aide pour écire son œuvre, n᾽a pas pu tant utiliser les services de Scipion et de Laelius, qui étaient tout jeunes à l᾽époque, que ceux de C. Sulpicius Gallus25, homme cultivé sous le consulat duquel, aux Jeux Mégalésiens, Térence entama sa carrière d᾽homme de théâtre, ou ceux de Q. Fabius Labéo26 et de M. Popillius27, tous deux consulaires et poètes. De fait, ce ne sont pas des jeunes gens que lui-même désigne comme ses auxiliaires selon la rumeur, mais des hommes accomplis, de l᾽assistance desquels et à la guerre, et dans la paix et dans les affaires le peuple a pu faire l᾽expérience28.
Post editas3 comoedias, nondum quintum atque uicesimum egressus annum, animi causa et uitandae opinionis, qua uidebatur aliena pro suis edere, seu percipiendi Graecorum instituta moresque, quos non perinde exprimeret in scriptis, egressus4 est neque amplius rediit. de morte eius Volcatius sic tradit:
« sed ut Afer populo sex dedit comoedias,
iter hinc in Asiam fecit. <in> nauem ut semel
conscendit, uisus numquam est: sic uita uacat ».
Q. Cosconius redeuntem e Graecia perisse in mari dicit cum [C et VIII] fabulis conuersis a Menandro; ceteri mortuum esse in Arcadia Stymphali † siue Leucadiae † tradunt Cn. Cornelio Dolabella M. Fuluio Nobiliore consulibus morbo implicitum aut ex dolore ac taedio amissarum sarcinarum, quas in naue praemiserat, ac simul fabularum, quas nouas fecerat.
Après avoir produit des comédies, et encore dans sa vingt-cinquième année, par orgueil et pour fuir la rumeur selon laquelle il passait pour produire des ouvrages d᾽autrui pour les siens propres, ou encore dans l᾽idée de s᾽imprégner des us et coutumes des Grecs pour les rendre d᾽une autre manière dans ses futures pièces, il quitta Rome et ne revint plus jamais. Sur sa mort, voici ce que raconte Volcacius :
« mais quand il eu donné au public six comédies,
il fit route d᾽ici pour l᾽Asie mais, dès qu᾽il fut monté dans le bateau,
on ne le revit plus jamais : ainsi quitte-t-il la vie ».
Q. Cosconius29 dit que c᾽est en revenant de Grèce qu᾽il périt en mer avec des pièces traduites de Ménandre30 ; mais tous les autres rapportent qu᾽il est mort en Arcadie, à Stymphale, ou à Leucade31, sous le consulat de Cn. Cornelius Dolabella et de M. Fulvius Nobilior32, après avoir contracté une maladie, ou bien de douleur et de dépit d᾽avoir perdu ses bagages, qu᾽il avait expédiés en avance par bateau, et par là même des comédies inédites qu᾽il avait faites.
Fuisse dicitur mediocri statura, gracili corpore, colore fusco. reliquit filiam, quae post equiti Romano nupsit, item hortulos XX iugerum uia Appia ad Martis [uillam]. quo magis miror Porcium scribere:
« Scipio profuit, nil Laelius, nil Furius,
tres per id tempus qui agitabant nobiles facillime:
eorum ille opera ne domum quidem habuit conducticiam,
saltem ut esset quo referret obitum domini seruulus ».
Il était, dit-on, de taille moyenne, le corps mince, le teint sombre. Il laissa une fille qui, par la suite, épousa un chevalier romain, et aussi des jardins d᾽une surface de vingt jugères33 sur la voie Appienne près du temple de Mars. Il est d᾽autant plus étonnant que Porcius écrive34 :
« <Il ne servit à rien à Publius>
de connaître Scipion, ni Laelius, ni Furius,
les trois qui, en ce temps, faisaient le plus facilement la pluie et le beau temps dans l᾽aristocratie :
leur aide ne lui valut même pas une maison de location
pour qu᾽il y eût au moins un endroit où apporter la nouvelle de la mort du maître pour un petit esclave ».
Hunc Afranius quidem omnibus comicis praefert scribens in Compitalibus:
« Terenti num similem dicetis quempiam? ».
Volcatius autem non solum Naeuio et Plauto et Caecilio sed Licinio quoque et Atilio postponit. Cicero in Limone hactenus laudat
« tu quoque, qui solus lecto sermone, Terenti,
conuersum expressumque Latina uoce Menandrum
in medium nobis sedatis motibus effers,
quiddam come loquens atque omnia dulcia dicens ».
item C. Caesar:
« tu quoque, tu in summis, o dimidiate Menander,
poneris, et merito, puri sermonis amator.
lenibus atque utinam scriptis adiuncta foret uis,
comica ut aequato uirtus polleret honore
cum Graecis neue hac despectus parte iaceres!
unum hoc maceror ac doleo tibi deesse, Terenti! ».
C᾽est lui qu᾽Afranius va jusqu᾽à préférer à tous les comiques en écrivant dans les Compitalia :
« De Térence direz-vous qu᾽il existe quelque équivalent ? ».
Volcacius, quant à lui, le décrète inférieur non seulement à Naevius, Plaute et Cécilius mais aussi à Licinius et à Atilius35. Cicéro, dans son Limo36, le loue dans une certaine mesure :
« toi aussi qui, seul, dans un style choisi, Térence,
tournes et traduis en latin Ménandre
pour nous l᾽offrir à découvert, sans passions excessives,
évoquant quelque chose de gentil en disant tout de douce façon ».
De même César :
« toi aussi, toi, c᾽est au sommet, moitié de Ménandre,
que tu te places, et c᾽est mérité puisque tu aimes le style pur.
A tes ouvrages charmants j᾽aimerais que soit ajouté de la vigueur,
pour que ta valeur comique pût se targuer d᾽un mérite comparable
à celui des Grecs, et que tu ne restes pas au second plan, méprisé de notre côté !
C᾽est la seule chose dont je déplore et regrette de te voir exempt, ô Térence ! ».
Haec Suetonius Tranquillus. nam duos Terentios poetas fuisse scribit Maecius, quorum alter Fregellanus fuerit Terentius Libo, alter libertinus Terentius, Afer patria, de quo nunc loquimur.
Ce sont les mots de Suétone. Car il y a eu deux poètes Térence, d᾽après Maecius : l᾽un, de Frégelles, était Terentius Libo, l᾽autre était l᾽affranchi Terentius, Africain de naissance, dont je viens de parler.
Scipionis fabulas edidisse Terentium † Vallegius in actione ait:
« tuae, <Terenti,> quae uocantur fabulae,
cuiae sunt? non has, iura qui populis5 dabat,
summo <ille> honore affectus fecit fabulas? ».
Que ce soit Scipion l᾽auteur des pièces de Térence, Vallegius37 le dit dans son Actio :
« les pièces qu᾽on dit tiennes, Térence,
de qui sont-elles ? Ne sont ce pas ces pièces, que celui qui aux peuples donnait les lois,
héros revêtu de l᾽honneur suprême, a composées ? ».
Duae ab Apollodoro translatae esse dicuntur comico, Phormio et Hecyra, quattuor reliquae a Menandro. ex quibus magno successu et pretio stetit Eunuchus fabula, Hecyra saepe exclusa uix acta est.
Deux comédies ont été traduite d᾽après Apollodore le comique38, Phormion et L᾽Hécyre, les quatre autres d᾽après Ménandre. Dans cette liste, c᾽est L᾽Eunuque qui s᾽est imposée avec un grand succès en remportant un prix, alors que L᾽Hécyre a été souvent exclue et a eu du mal à se faire jouer.
Notes
Sommaire
Notes
1. Texte de V, la leçon "italicos" retenue par Wessner a tout d᾽une lectio facilior.
2. Ici une lacune probable, vu le caractère abrupt de l᾽enchaînement. Vraisemblablement le biographe devait-il donner une ou deux indications sur les trois autres comédies,
L᾽Hécyre,
L᾽Héautontimorouménos et
Phormion.
3. Ici Baehrens ajoutait "sex", nous le supprimons.
4. Ici Muret ajoutait "urbe" qui ne sert à rien, car c᾽est évident.
5. Les manuscrits donnent après ce mot un adjectif ou un participe "retentibus" (A) ou "recensentibus" (TFV), mais il est évident qu᾽il s᾽agit d᾽une glose marginale entrée dans le texte et qui est incompatible à la fois avec la métrique et avec le sens. Il ne s᾽agit pas du peuple des lecteurs, mais des peuples soumis par le héros Scipion.
6. Historien et encyclopédiste romain de la fin du premier siècle avant notre ère. On ne le connaît plus que par des citations éparses.
7. La fourchette est donc donnée par les années 201-149 av. J. C. On sait qu᾽il donna sa dernière représentation en 160, et qu᾽il mourut peu après, mais on ne place pas pas exactement sa naissance : il peut être né en 195 ou en 185, selon les leçons différentes qu᾽on lit dans les manuscrits de cette
Vie et qui concernent son âge à sa mort : 25 ou 35 ans, que l᾽on fait donc remonter à compter de l᾽année 160.
8. Autrement dit, il n᾽a pas été prisonnier de guerre romain, puisqu᾽il a vécu dans une période de paix, entre deux guerres menées en Afrique ; et s᾽il avait été pris en otage par des peuplades africaines non carthaginoises, il n᾽aurait pas pu être échangé ni acheté par Terentius Lucanus.
9. Il s᾽agit de Scipion Emilien, surnommé "le Second Africain" après sa victoire dans la troisième guerre punique et la destruction de Carthage (146). Il était fils de Paul-Emile et fils adoptif de Scipion l᾽Africain ("le Premier Africain"), le vainqueur d᾽Hannibal lors de la seconde guerre punique. Du vivant de Térence, il n᾽était pas encore "Africain".
10. Caius Laelius Sapiens, consul en 140, et proche de Scipion Emilien. Il était le fils du consul de 190 et appartenait donc à la haute noblesse romaine. Il est l᾽interlocuteur principal du dialogue de Cicéron
De Amicitia, aussi nommé Laelius et qui se place fictivement en 129 av. J. C.
11. Il s᾽agit du célèbre historien et biographe contemporain de Cicéron.
12. Avec la datation haute de sa naissance en 195, il se trouverait plus âgé que Scipion et Laelius (c᾽est l᾽option de Fenestella), avec la datation basse (celle de Cornélius Népos), il serait leur contemporain.
13. Probablement Porcius Licinius qui écrivait à la fin du second siècle avant J. C.
14. Lucius Furius Philus, consul en 136, est également un proche de Scipion Emilien. Il est sans doute un peu plus jeune que lui.
15. Afin qu᾽elle fût mise au concours.
16. Saint Jérôme, dans sa
Chronique, fait mourir le poète Cécilius en 168. Du coup, l᾽épisode est suspect, car la date de production de
L᾽Andrienne est 166. Mais la chronologie térentienne est résolument floue, tout comme l᾽ordre des pièces. On possède de Caecilius Statius, qui est de la génération intermédiaire entre Plaute et Térence, une quarantaine de titres de comédies et quelques vers fragmentaires. On sait qu᾽il était surtout influencé par Ménandre, dont il put peut-être donner le goût au jeune Térence (s᾽ils se sont effectivement rencontrés).
17. Ou Volcatius (Sedigitus), écrivain de la fin du IIe s. avant notre ère.
18. La mention devait figurer dans la didascalie de la pièce, comme sur les affiches ou les éditions modernes, qui peuvent préciser par exemple, pour des œuvres primées, « Molière du meilleur spectacle » ou « Grand prix de l᾽Académie Française ».
19. L᾽éminent polygraphe, ami de Cicéron, qui avait théorisé le genre théâtral et avait entre autres choses contribué à dresser le catalogue des pièces authentiques de Plaute.
20. Comprendre « que le début des
Adelphes de Ménandre », la pièce modèle de Térence.
21. Homme d᾽état et de lettres, dédicataire du poème de Lucrèce et tribun de la plèbe en 66. Mais, selon les manuscrits, il pourrait s᾽agir aussi d᾽un certain Mummius, par exemple, Lucius Mummius Achaicus, consul en 146, ce qui pourrait faire état d᾽une polémique non seulement littéraire, mais également politique. Ce nom cadre d᾽ailleurs mieux que celui de Memmius qui appartient à la génération suivante.
22. A moins qu᾽il ne faille comprendre plus littéralement "ayant emprunté un masque de théâtre à Térence", puisque c᾽est le sens propre du mot "persona".
23. Début de scène prononcé par la courtisane Bacchis.
24. Encore un nom d᾽écrivain à peu près inconnu, poète dramatique du premier siècle avant notre ère.
25. Consul en 166 et général qui assista Paul Emile dans sa campagne de Macédoine. Par ailleurs il jouissait d᾽une certaine réputation comme astronome.
26. Consul en 183, puis pontife, il vécut très probablement jusqu᾽au milieu des années 160, ce qui rend plausible la remarque.
27. Marcus Popillius Laenas, consul en 173.
28. Le biographe cite en le déformant un peu un des vers du Prologue des
Adelphes qu᾽il a déjà exploité un peu plus haut. L᾽identité des notables qui auraient utilisé Térence comme prête-nom est tributaire de la double chronologie possible pour la naissance du poète : Scipion et Laelius s᾽il est né plutôt en 185, Sulpicius Gallus, Labéo, Popillius s᾽il est plus âgé. En tout cas, les hommes d᾽expérience dont le peuple a déjà pu tester les qualités et dont parle Térence dans le Prologue des Adelphes peuvent difficilement être les très jeunes Scipion Emilien et Laelius.
29. Peut-être le même que celui qui était préteur en 63.
30. La tradition manuscrite avance le chiffre extravagant de 108 pièces traduites. Comme Térence avait passé seulement quelques mois en Grèce, une telle production serait invraisemblable. Il se peut qu᾽il y ait eu une confusion avec le nombre total des pièces de Ménandre.
31. Texte peu sûr, certains manuscrits semblant dire que Stymphale est dans le golfe de Leucade, ce qui est erroné. Il semble qu᾽il y ait deux légendes sur la mort de Térence : dans l᾽une, embarqué à Leucade vers l᾽Italie, il serait mort en mer dans un naufrage, dans l᾽autre, seuls ses bagages se seraient abîmés en mer, tandis que lui était encore en Arcadie, où il serait mort de désespoir d᾽avoir perdu tout le fruit de son travail.
32. Soit 159 av. J. C.
33. Soit environ 5 ha tout de même.
34. Ces vers ont été cités déjà plus haut.
35. Si Naevius, Plaute et Cécilius sont effectivement très consensuellement reconnus comme de grands auteurs, Licinius Imbrex (dont on possède un fragment de la
Neaera) et Atilius (auteur du
Misogyne et dont Cicéron et Varron nous ont conservé de menus débris), sont bien moins illustres.
36. Titre grec qui signifie "La Prairie" ; il s᾽agissait d᾽un recueil (perdu) de poèmes mêlés, dont le titre, végétal, rappelle celui des
Silvae ("Les Forêts") de Stace ou du
Pratum ("Le Pré") de Suétone.
37. Inconnu. Texte peu sûr. On pourrait penser à Vagellius, contemporain de Sénèque, voir Duret (1986). Le manuscrit A corrige quant à lui son premier texte "Vallegius" en "Valgius", ce qui pourrait renvoyer non sans une certaine vraisemblance au philologue augustéen Caius Valgius Rufus.
38. Apollodore de Caryste.
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M. Cesena, Biblioteca Malatestiana, XXII 11
V
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