Vita Terenti
Publius Terentius Afer Carthagine natus
seruiuit Romae Terentio Lucano senatori, a quo ob ingenium et formam
non institutus modo liberaliter, sed et mature manu missus est.
quidam captum esse existimant: quod fieri nullo modo potuisse
Fenestella docet, cum inter finem secundi Punici belli et initium
tertii <et> natus sit et mortuus: nec, si a Numidis uel
Gaetulis captus sit, ad ducem Romanum peruenire potuisse nullo
commercio inter ItalosNote n°1
et Afros nisi post deletam Carthaginem coepto.
Publius Terentius Afer (Térence), natif de
Carthage, fut esclave à Rome auprès de Terentius Lucanus, sénateur,
par qui, en raison de son intelligence et de sa beauté, il fut non
seulement éduqué comme un fils de famille mais aussi bientôt
affranchi. Certains estiment qu᾽il avait été fait prisonnier : mais
il n᾽a absolument pas pu en être ainsi, d᾽après les renseignements
donnés par FenestellaNote n°6, dans la mesure où c᾽est entre la fin de
la seconde et le début de la troisième guerre punique qu᾽il est à la
fois né et mortNote n°7 ; d᾽autre part, si c᾽était par des Numides ou
des Gétules qu᾽il avait été fait prisonnier, il n᾽aurait pas pu
tomber entre les mains d᾽un général romain, dans la mesure où les
relations commerciales entre l᾽Italie et l᾽Afrique n᾽ont débuté
qu᾽après la destruction de CarthageNote n°8.
Hic cum multis nobilibus familiariter uixit,
sed maxime cum Scipione Africano et C. Laelio, quibus etiam corporis
gratia conciliatus existimatur: quod et ipsum Fenestella arguit
contendens utroque maiorem natu fuisse, quamuis et Nepos aequales
omnes fuisse tradat et Porcius suspicionem de consuetudine per haec
faciat:
« dum lasciuiam nobilium et laudes fucosas
petit,
dum Africani uocem diuinam inhiat auidis
auribus,
dum ad Philum se cenitare et Laelium pulchrum
putat,
dum [se amari ab his credit] in Albanum crebro rapitur
ob florem aetatis suae,
suis postlatis rebus ad summam inopiam
redactus est.
itaque ex conspectu omnium <ubi> abit
Graeciae in terram ultimam,
mortuust Stymphali, Arcadiae
<in> oppido. nil P<ublio>
Scipio <tum>
profuit, nil Laelius, nil Furius,
tres per id tempus qui
agitabant nobiles facillime:
eorum ille opera ne domum quidem
habuit conducticiam,
saltem ut esset quo referret obitum domini
seruulus ».
Il a vécu dans l᾽intimité de nombreux
hommes considérables, au premier rang desquels Scipion
l᾽AfricainNote n°9 et C. LaeliusNote n°10, qu᾽il s᾽est conciliés aussi par sa beauté
physique, à ce qu᾽on croit ; mais cela aussi, Fenestella le conteste
en affirmant qu᾽il était plus âgé qu᾽eux deux, bien que Cornélius
NéposNote n°11
rapporte qu᾽ils étaient tous trois de même âgeNote n°12 et que
PorciusNote n°13 émette des doutes sur leur familiarité, au vu de ces
vers :
« tout en cherchant à gagner les faveurs d᾽hommes connus
et des éloges factices,
tout en buvant les paroles divines de
l᾽Africain de ses oreilles avides,
tout en imaginant se faire
inviter chez Furius PhilusNote n°14 et chez le beau Laelius,
tout en se
faisant fréquemment enlever jusqu᾽à la villa d᾽Albe grâce à sa
jeunesse en fleur,
une fois ses affaires reléguées au second
plan il se trouva réduit à une extrême pauvreté.
Alors, après
s᾽être exilé loin du regard des gens jusqu᾽au fin fond de la
Grèce,
il mourut à Stymphale, bourg d᾽Arcadie. Il ne servit à
rien à Publius
de connaître Scipion, ni Laelius, ni
Furius,
les trois qui, en ce temps, faisaient le plus
facilement la pluie et le beau temps dans l᾽aristocratie :
leur
aide ne lui valut même pas une maison de location
pour qu᾽il y
eût au moins un endroit où apporter la nouvelle de la mort du maître
pour un petit esclave ».
Scripsit comoedias sex, ex quibus primam
Andriam cum aedilibus daret, iussus ante Caecilio recitare ad
cenantem cum uenisset, dicitur initium quidem fabulae, quod erat
contemptiore uestitu, subsellio iuxta lectulum residens legisse,
post paucos uero uersus inuitatus ut accumberet cenasse una, dein
cetera percucurrisse non sine magna Caecilii admiratione. et hanc
autem et quinque reliquas aequaliter populo probauit, quamuis
Volcatius <in> dinumeratione omnium ita scribat: « sumetur
Hecyra sexta, exilis fabula ». Eunuchus quidem bis die acta est
meruitque pretium, quantum nulla antea cuiusquam comoedia, id est
octo milia nummorum. propterea summa quoque titulo ascribitur.
<* * * * *>Note n°2
nam Adelphorum principium Varro etiam praefert principio
Menandri.
Il a écrit six comédies. La première de la
liste est L᾽Andrienne. Alors qu᾽il la donnait aux
édilesNote n°15, il fut invité à en faire la lecture à
CéciliusNote n°16 ; il arriva pendant
qu᾽il dînait et, dit-on, le début de la comédie, étant donné
l᾽aspect crasseux de sa tenue, c᾽est sur un tabouret à côté du lit
de table de Cécilius qu᾽il en fit lecture, assis ; mais après
quelques vers, il fut invité à s᾽accouder sur le même lit et à dîner
en même temps que lui, puis il poursuivit jusqu᾽à la fin non sans de
grandes marques d᾽admiration de la part de Cécilius. Cette pièce et
les cinq autres reçurent de la part du public d᾽égales marques
d᾽approbation, même si VolcaciusNote n°17, au moment de faire la liste des pièces,
écrit ceci : « on soustraira L᾽Hécyre, la sixième,
pièce indigente ». L᾽Eunuque fut même joué deux fois
dans la même journée et gagna un prix qu᾽aucune pièce d᾽aucun auteur
ne gagna jamais, à savoir 8 000 sesterces. C᾽est pourquoi la somme
est indiquée sous le titreNote n°18
<* * * * *>. De fait, le début des Adelphes, aux
dires de VarronNote n°19, est
meilleur que celui de MénandreNote n°20.
Non obscura fama est adiutum Terentium in
scriptis a Laelio et Scipione, eamque ipse auxit numquam nisi
leuiter refutare conatus, ut in prologo Adelphorum:
« nam quod
isti dicunt maliuoli, homines nobiles
hunc adiutare adsidueque
una scribere:
quod illi maledictum uehemens esse
existimant,
eam laudem hic ducit maximam, quom illis
placet,
qui uobis uniuersis et populo placent,
quorum
opera in bello, in otio, in negotio
suo quisque tempore usus
est sine superbia ».
uidetur autem leuius <se>
defendisse, quia sciebat et Laelio et Scipioni non ingratam esse
hanc opinionem, quae tum magis et usque ad posteriora tempora
ualuit. C. Memmius in oratione pro se ait « P. Africanus, qui a
Terentio personam mutuatus, quae domi luserat ipse, nomine illius in
scaenam detulit ». Nepos auctore certo comperisse se ait C. Laelium
quondam in Puteolano kalendis Martiis admonitum ab uxore, temperius
ut discumberet, petisse ab ea ne interpellaretur seroque tandem
ingressum triclinium dixisse non saepe in scribendo magis sibi
successisse, deinde rogatum ut scripta illa proferret, pronuntiasse
uersus, qui sunt in Heautontimorumeno:
« satis pol proterue me
Syri promissa huc induxerunt »
. Santra Terentium exisitimat,
si modo in scribendo adiutoribus indiguerit, non tam Scipione et
Laelio uti potuisse, qui tunc adulescentuli fuerint, quam C.
Sulpicio Gallo, homine docto et quo consule Megalensibus ludis
initium fabularum dandarum fecerit, uel Q. Fabio Labeone et M.
Popillio, consulari utroque ac poeta. ideo ipsum non iuuenes
designare, qui se adiuuare dicantur, sed uiros quorum operam et in
bello et in otio et in negotio populus sit expertus.
Une rumeur fameuse rapporte que Térence
reçut l᾽aide, pour composer, de Laelius et de Scipion et lui-même
l᾽a amplifiée en n᾽essayant jamais, sauf du bout des lèvres, de la
réfuter, comme dans le Prologue des
Adelphes :
« Quant aux propos de ces méchants qui
prétendent que d᾽illustres personnages
l᾽aident et passent leur
temps à écrire avec lui,
ce que ces gens-là estiment être une
insulte violente,
il juge, lui, que c᾽est le plus grand des
éloges, puisqu᾽il plaît à ceux
qui plaisent à vous tous et au
peuple,
de l᾽assistance desquels dans la guerre, dans les
loisirs, dans les affaires,
chacun en son temps a usé sans
orgueil ».
S᾽il paraît s᾽être défendu plutôt mollement, c᾽est
parce qu᾽il savait que Laelius et Scipion ne trouvaient pas
désagréable cette idée, qui, du coup, a prévalu jusqu᾽aux
générations postérieures. MemmiusNote n°21, dans son plaidoyer pour lui-même, dit :
« Scipion l᾽Africain emprunta son identité à TérenceNote n°22 et, après les
avoir jouées lui-même chez lui, produisit des pièces de théâtre sur
la scène sous le nom de Térence ». Cornélius Népos, s᾽appuyant sur
une autorité incontestable, affirme avoir lu cette anecdote sur
Laelius : un jour qu᾽il était dans son domaine de Pouzzoles, un 1er
mars, il fut invité par sa femme à passer à table un peu trop tôt ;
il lui demanda de ne pas être dérangé et finit par regagner tard la
salle à manger en disant qu᾽il n᾽avait pas souvent été aussi inspiré
quand il écrivait ; alors on lui demanda de montrer ce qu᾽il avait
écrit, et il récita ces vers, qui se trouvent dans
L᾽Héautontimorouménos : « nom d᾽un chien, c᾽est plutôt
imprudemment que les promesses de Syrus m᾽ont conduite iciNote n°23 ». SantraNote n°24 est d᾽avis que
Térence, si toutefois il a vraiment eu besoin d᾽aide pour écire son
œuvre, n᾽a pas pu tant utiliser les services de Scipion et de
Laelius, qui étaient tout jeunes à l᾽époque, que ceux de
C. Sulpicius GallusNote n°25, homme cultivé sous le
consulat duquel, aux Jeux Mégalésiens, Térence entama sa carrière
d᾽homme de théâtre, ou ceux de Q. Fabius LabéoNote n°26 et de
M. PopilliusNote n°27,
tous deux consulaires et poètes. De fait, ce ne sont pas des jeunes
gens que lui-même désigne comme ses auxiliaires selon la rumeur,
mais des hommes accomplis, de l᾽assistance desquels et à la guerre,
et dans la paix et dans les affaires le peuple a pu faire
l᾽expérienceNote n°28.
Post editasNote n°3 comoedias, nondum quintum atque
uicesimum egressus annum, animi causa et uitandae opinionis, qua
uidebatur aliena pro suis edere, seu percipiendi Graecorum instituta
moresque, quos non perinde exprimeret in scriptis, egressusNote n°4
est neque amplius rediit. de morte eius Volcatius sic
tradit:
« sed ut Afer populo sex dedit comoedias,
iter
hinc in Asiam fecit. <in> nauem ut semel
conscendit,
uisus numquam est: sic uita uacat ».
Q. Cosconius redeuntem e
Graecia perisse in mari dicit cum [C et VIII] fabulis conuersis a
Menandro; ceteri mortuum esse in Arcadia Stymphali † siue
Leucadiae † tradunt Cn. Cornelio Dolabella M. Fuluio Nobiliore
consulibus morbo implicitum aut ex dolore ac taedio amissarum
sarcinarum, quas in naue praemiserat, ac simul fabularum, quas nouas
fecerat.
Après avoir produit des comédies, et encore
dans sa vingt-cinquième année, par orgueil et pour fuir la rumeur
selon laquelle il passait pour produire des ouvrages d᾽autrui pour
les siens propres, ou encore dans l᾽idée de s᾽imprégner des us et
coutumes des Grecs pour les rendre d᾽une autre manière dans ses
futures pièces, il quitta Rome et ne revint plus jamais. Sur sa
mort, voici ce que raconte Volcacius :
« mais quand il eu donné
au public six comédies,
il fit route d᾽ici pour l᾽Asie mais,
dès qu᾽il fut monté dans le bateau,
on ne le revit plus
jamais : ainsi quitte-t-il la vie ».
Q.
CosconiusNote n°29 dit que c᾽est en revenant de Grèce qu᾽il périt en mer
avec des pièces traduites de MénandreNote n°30 ; mais tous les autres
rapportent qu᾽il est mort en Arcadie, à Stymphale, ou à LeucadeNote n°31, sous le consulat de Cn. Cornelius Dolabella et de
M. Fulvius NobiliorNote n°32, après avoir
contracté une maladie, ou bien de douleur et de dépit d᾽avoir perdu
ses bagages, qu᾽il avait expédiés en avance par bateau, et par là
même des comédies inédites qu᾽il avait faites.
Fuisse dicitur mediocri statura, gracili
corpore, colore fusco. reliquit filiam, quae post equiti Romano
nupsit, item hortulos XX iugerum uia Appia ad Martis [uillam]. quo
magis miror Porcium scribere:
« Scipio profuit, nil Laelius,
nil Furius,
tres per id tempus qui agitabant nobiles
facillime:
eorum ille opera ne domum quidem habuit
conducticiam,
saltem ut esset quo referret obitum domini
seruulus ».
Il était, dit-on, de taille moyenne, le
corps mince, le teint sombre. Il laissa une fille qui, par la suite,
épousa un chevalier romain, et aussi des jardins d᾽une surface de
vingt jugèresNote n°33 sur la voie Appienne près du
temple de Mars. Il est d᾽autant plus étonnant que Porcius
écriveNote n°34 :
« <Il ne servit à rien à
Publius>
de connaître Scipion, ni Laelius, ni
Furius,
les trois qui, en ce temps, faisaient le plus
facilement la pluie et le beau temps dans l᾽aristocratie :
leur
aide ne lui valut même pas une maison de location
pour qu᾽il y
eût au moins un endroit où apporter la nouvelle de la mort du maître
pour un petit esclave ».
Hunc Afranius quidem omnibus comicis
praefert scribens in Compitalibus:
« Terenti num similem
dicetis quempiam? ».
Volcatius autem non solum Naeuio et Plauto
et Caecilio sed Licinio quoque et Atilio postponit. Cicero in Limone
hactenus laudat
« tu quoque, qui solus lecto sermone,
Terenti,
conuersum expressumque Latina uoce Menandrum
in
medium nobis sedatis motibus effers,
quiddam come loquens atque
omnia dulcia dicens ».
item C. Caesar:
« tu quoque, tu in
summis, o dimidiate Menander,
poneris, et merito, puri sermonis
amator.
lenibus atque utinam scriptis adiuncta foret
uis,
comica ut aequato uirtus polleret honore
cum Graecis
neue hac despectus parte iaceres!
unum hoc maceror ac doleo
tibi deesse, Terenti! ».
C᾽est lui qu᾽Afranius va jusqu᾽à préférer à
tous les comiques en écrivant dans les
Compitalia :
« De Térence direz-vous qu᾽il existe
quelque équivalent ? ».
Volcacius, quant à lui, le décrète
inférieur non seulement à Naevius, Plaute et Cécilius mais aussi à
Licinius et à AtiliusNote n°35. Cicéro, dans son LimoNote n°36, le loue dans une certaine mesure :
« toi aussi
qui, seul, dans un style choisi, Térence,
tournes et traduis en
latin Ménandre
pour nous l᾽offrir à découvert, sans passions
excessives,
évoquant quelque chose de gentil en disant tout de
douce façon ».
De même César :
« toi aussi, toi, c᾽est au
sommet, moitié de Ménandre,
que tu te places, et c᾽est mérité
puisque tu aimes le style pur.
A tes ouvrages charmants
j᾽aimerais que soit ajouté de la vigueur,
pour que ta valeur
comique pût se targuer d᾽un mérite comparable
à celui des
Grecs, et que tu ne restes pas au second plan, méprisé de notre
côté !
C᾽est la seule chose dont je déplore et regrette de te
voir exempt, ô Térence ! ».
Haec Suetonius Tranquillus. nam duos
Terentios poetas fuisse scribit Maecius, quorum alter Fregellanus
fuerit Terentius Libo, alter libertinus Terentius, Afer patria, de
quo nunc loquimur.
Ce sont les mots de Suétone. Car il y a eu
deux poètes Térence, d᾽après Maecius : l᾽un, de Frégelles, était
Terentius Libo, l᾽autre était l᾽affranchi Terentius, Africain de
naissance, dont je viens de parler.
Scipionis fabulas edidisse Terentium
† Vallegius in actione ait:
« tuae, <Terenti,> quae
uocantur fabulae,
cuiae sunt? non has, iura qui
populisNote n°5 dabat,
summo <ille> honore affectus
fecit fabulas? ».
Que ce soit Scipion l᾽auteur des pièces de
Térence, VallegiusNote n°37 le dit dans son
Actio :
« les pièces qu᾽on dit tiennes,
Térence,
de qui sont-elles ? Ne sont ce pas ces pièces, que
celui qui aux peuples donnait les lois,
héros revêtu de
l᾽honneur suprême, a composées ? ».
Duae ab Apollodoro translatae esse
dicuntur comico, Phormio et Hecyra, quattuor reliquae a Menandro. ex
quibus magno successu et pretio stetit Eunuchus fabula, Hecyra saepe
exclusa uix acta est.
Deux comédies ont été traduite d᾽après
Apollodore le comiqueNote n°38, Phormion
et L᾽Hécyre, les quatre autres d᾽après Ménandre. Dans
cette liste, c᾽est L᾽Eunuque qui s᾽est imposée avec un
grand succès en remportant un prix, alors que L᾽Hécyre
a été souvent exclue et a eu du mal à se faire jouer.
Notes
Sommaire
Notes
1. Texte de V, la leçon
"italicos" retenue par Wessner a tout d᾽une lectio facilior.
2. Ici
une lacune probable, vu le caractère abrupt de l᾽enchaînement.
Vraisemblablement le biographe devait-il donner une ou deux
indications sur les trois autres comédies,
L᾽Hécyre,
L᾽Héautontimorouménos et
Phormion.
3. Ici Baehrens ajoutait
"sex", nous le supprimons.
4. Ici
Muret ajoutait "urbe" qui ne sert à rien, car c᾽est évident.
5. Les manuscrits donnent après ce mot un adjectif ou un
participe "retentibus" (A) ou "recensentibus" (TFV), mais il est
évident qu᾽il s᾽agit d᾽une glose marginale entrée dans le texte et
qui est incompatible à la fois avec la métrique et avec le sens. Il
ne s᾽agit pas du peuple des lecteurs, mais des peuples soumis par le
héros Scipion.
6. Historien et encyclopédiste romain de la fin du
premier siècle avant notre ère. On ne le connaît plus que par des
citations éparses.
7. La
fourchette est donc donnée par les années 201-149 av. J. C. On sait
qu᾽il donna sa dernière représentation en 160, et qu᾽il mourut peu
après, mais on ne place pas pas exactement sa naissance : il peut
être né en 195 ou en 185, selon les leçons différentes qu᾽on lit
dans les manuscrits de cette
Vie et qui concernent son
âge à sa mort : 25 ou 35 ans, que l᾽on fait donc remonter à compter
de l᾽année 160.
8. Autrement dit, il n᾽a pas été prisonnier de guerre
romain, puisqu᾽il a vécu dans une période de paix, entre deux
guerres menées en Afrique ; et s᾽il avait été pris en otage par des
peuplades africaines non carthaginoises, il n᾽aurait pas pu être
échangé ni acheté par Terentius Lucanus.
9. Il s᾽agit de
Scipion Emilien, surnommé "le Second Africain" après sa victoire
dans la troisième guerre punique et la destruction de Carthage
(146). Il était fils de Paul-Emile et fils adoptif de Scipion
l᾽Africain ("le Premier Africain"), le vainqueur d᾽Hannibal lors de
la seconde guerre punique. Du vivant de Térence, il n᾽était pas
encore "Africain".
10. Caius Laelius Sapiens,
consul en 140, et proche de Scipion Emilien. Il était le fils du
consul de 190 et appartenait donc à la haute noblesse romaine. Il
est l᾽interlocuteur principal du dialogue de Cicéron
De
Amicitia, aussi nommé Laelius et qui se place fictivement en
129 av. J. C.
11. Il s᾽agit du
célèbre historien et biographe contemporain de Cicéron.
12. Avec la datation haute de sa
naissance en 195, il se trouverait plus âgé que Scipion et Laelius
(c᾽est l᾽option de Fenestella), avec la datation basse (celle de
Cornélius Népos), il serait leur contemporain.
13. Probablement
Porcius Licinius qui écrivait à la fin du second siècle avant
J. C.
14. Lucius Furius Philus, consul en 136,
est également un proche de Scipion Emilien. Il est sans doute un peu
plus jeune que lui.
15. Afin qu᾽elle fût
mise au concours.
16. Saint Jérôme,
dans sa
Chronique, fait mourir le poète Cécilius en
168. Du coup, l᾽épisode est suspect, car la date de production de
L᾽Andrienne est 166. Mais la chronologie térentienne
est résolument floue, tout comme l᾽ordre des pièces. On possède de
Caecilius Statius, qui est de la génération intermédiaire entre
Plaute et Térence, une quarantaine de titres de comédies et quelques
vers fragmentaires. On sait qu᾽il était surtout influencé par
Ménandre, dont il put peut-être donner le goût au jeune Térence
(s᾽ils se sont effectivement rencontrés).
17. Ou Volcatius (Sedigitus), écrivain de la fin du IIe
s. avant notre ère.
18. La mention devait figurer dans la didascalie de la
pièce, comme sur les affiches ou les éditions modernes, qui peuvent
préciser par exemple, pour des œuvres primées, « Molière du meilleur
spectacle » ou « Grand prix de l᾽Académie Française ».
19. L᾽éminent polygraphe, ami de Cicéron, qui avait
théorisé le genre théâtral et avait entre autres choses contribué à
dresser le catalogue des pièces authentiques de Plaute.
20. Comprendre « que le début des
Adelphes
de Ménandre », la pièce modèle de Térence.
21. Homme d᾽état et de lettres, dédicataire du poème de
Lucrèce et tribun de la plèbe en 66. Mais, selon les manuscrits, il
pourrait s᾽agir aussi d᾽un certain Mummius, par exemple, Lucius
Mummius Achaicus, consul en 146, ce qui pourrait faire état d᾽une
polémique non seulement littéraire, mais également politique. Ce nom
cadre d᾽ailleurs mieux que celui de Memmius qui appartient à la
génération suivante.
22. A moins qu᾽il ne faille comprendre
plus littéralement "ayant emprunté un masque de théâtre à Térence",
puisque c᾽est le sens propre du mot "persona".
23. Début de scène prononcé par
la courtisane Bacchis.
24. Encore un nom d᾽écrivain à peu près inconnu, poète
dramatique du premier siècle avant notre ère.
25. Consul en 166 et général qui assista Paul
Emile dans sa campagne de Macédoine. Par ailleurs il jouissait d᾽une
certaine réputation comme astronome.
26. Consul en 183,
puis pontife, il vécut très probablement jusqu᾽au milieu des années
160, ce qui rend plausible la remarque.
27. Marcus Popillius Laenas, consul en 173.
28. Le
biographe cite en le déformant un peu un des vers du Prologue des
Adelphes qu᾽il a déjà exploité un peu plus haut.
L᾽identité des notables qui auraient utilisé Térence comme prête-nom
est tributaire de la double chronologie possible pour la naissance
du poète : Scipion et Laelius s᾽il est né plutôt en 185, Sulpicius
Gallus, Labéo, Popillius s᾽il est plus âgé. En tout cas, les hommes
d᾽expérience dont le peuple a déjà pu tester les qualités et dont
parle Térence dans le Prologue des Adelphes peuvent difficilement
être les très jeunes Scipion Emilien et Laelius.
29. Peut-être le même que celui qui était préteur en
63.
30. La tradition manuscrite avance le chiffre
extravagant de 108 pièces traduites. Comme Térence avait passé
seulement quelques mois en Grèce, une telle production serait
invraisemblable. Il se peut qu᾽il y ait eu une confusion avec le
nombre total des pièces de Ménandre.
31. Texte peu sûr, certains
manuscrits semblant dire que Stymphale est dans le golfe de Leucade,
ce qui est erroné. Il semble qu᾽il y ait deux légendes sur la mort
de Térence : dans l᾽une, embarqué à Leucade vers l᾽Italie, il serait
mort en mer dans un naufrage, dans l᾽autre, seuls ses bagages se
seraient abîmés en mer, tandis que lui était encore en Arcadie, où
il serait mort de désespoir d᾽avoir perdu tout le fruit de son
travail.
32. Soit 159 av. J. C.
33. Soit
environ 5 ha tout de même.
34. Ces vers ont été
cités déjà plus haut.
35. Si Naevius, Plaute et Cécilius sont
effectivement très consensuellement reconnus comme de grands
auteurs, Licinius Imbrex (dont on possède un fragment de la
Neaera) et Atilius (auteur du
Misogyne et
dont Cicéron et Varron nous ont conservé de menus débris), sont bien
moins illustres.
36. Titre grec qui signifie "La
Prairie" ; il s᾽agissait d᾽un recueil (perdu) de poèmes mêlés, dont
le titre, végétal, rappelle celui des
Silvae ("Les
Forêts") de Stace ou du
Pratum ("Le Pré") de
Suétone.
37. Inconnu. Texte peu sûr. On pourrait penser à
Vagellius, contemporain de Sénèque, voir Duret (1986). Le manuscrit
A corrige quant à lui son premier texte "Vallegius" en "Valgius", ce
qui pourrait renvoyer non sans une certaine vraisemblance au
philologue augustéen Caius Valgius Rufus.
38. Apollodore de Caryste.
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a. Firenze, Biblioteca Medicea Laurenziana, Plut
53.09
m. Firenze, Biblioteca Medicea Laurenziana, Plut
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